La forteresse comme dans un moulin.
Elle a trop donné, ça ne veut plus rien dire.
Son temps, ses gestes et de son corps à jouir.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Elle s’est offerte tant et tant de fois,
Pour de bonnes raisons, et de mauvaises parfois.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Elles sont devenues floues les limites de son intimité,
Sa pudeur en est rendue sacrée.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Tu t’es vu refuser ce qu’elle leur a donné, à eux.
L’atteindre en ces lieux, ce n’est pas si glorieux.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Comme il est facile son laisser-aller dans la chair,
Quand ses relations-plumes restent bulles légères.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Elle touche les corps comme elle joue un jeu,
Loin du cœur, elle tâtonne et frissonne, au mieux.
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
La véritable fusion, l’ultime sensualité,
Il ne faudra pas moins d’un plateau d’or pour l’y amener
As-tu compris, l’as-tu comprise ?
Plus de va-vite, elle compte compter
Et de sa retenue, elle t’a couronné
Comprend-la, prend-la, apprend-la
De cette frustration sa forteresse éclatera.