Ils sont passionnés de la Vie et amoureux de la nature, mais aussi architectes, paysagistes, urbanistes, permaculteurs et néo-maraîchers… Ils ont décidés de s’unir autour d’une même cause, et pas des moindres : contrer la fatalité, agir, mais agir VRAIMENT, ensemble, additionner leurs savoirs, leurs savoir-faire et vous l’apporter sur un plateau de verdure pour produire et construire un joli Demain pour tous.
Ils sont Les Cocottes Urbaines.
Leur mission : faire de la ville un paysage comestible.
Non pas de la transformer en campagne, parce que les cocottes, elles l’aiment leur ville, mais bien de la rendre nourricière. Et pour ça, les cocottes fourmillent de créativité, et ne reculent devant aucun défi pour caser leurs potagers et sortir de l’ombre le grand potentiel productif urbain.
Préparez-vous, les fruits et légumes débarquent en ville !
Et pas n’importe quel produit : Les cocottes visent la qualité supérieure, du beau, du bio, du respectueux, du local, …du bon aussi bien dans ta bouche qu’éthiquement. Et pour ça, dans ton chez toi, d’une façon ou d’une autre, elles te construiront un beau potager autonome et résilient (au passage, le circuit (très) court alors mis en place permettra une moindre consommation d’énergies fossiles) , elles t’interdiront d’y pschiter des produits chimiques sous menace de coups de bec, et te proposeront alors une aide précieuse pour que tout pousse bien comme il faut. Elles te suivront durant tout le processus de croissance de tes plants, t’accompagneront dans les quelques manipulations inhérentes au bon jardinier et même, si tu as envie, elle te formeront à la permaculture… Quand même, elles sont chouettes ces poulettes !
Et puis, autant faire les choses à fond, les cocottes ont décidé de proposer leurs services aussi bien chez toi que dans ton boulot. Autant envahir les entreprises pleines de coins et recoins potageablement squattables : ou quand la pause « café-clope » se transforme en pause « désherbage-cueillette » . Vu le bien-être qu’apporte de mettre les mains dans la terre, autant multiplier les occasions.
Mais que font ces cocottes dans Bazart, un agenda culturel ?
Il existe 1001 réponses à cette question, de la plus basique à la plus jolie. Mais contentons-nous de celle-ci :
Nous sommes complètement dans le sujet de la Culture-avec-un-grand-C.
Et oui…
-> Parce que la culture, c’est comme la confiture… pour l’étaler, il faut en avoir… et que pour en avoir, il faut bien faire pousser les ingrédients.
-> Parce qu’il y a tout un champ lexical commun, des mises en œuvres, des ateliers, des études, des supports, des surfaces, des espaces, de la création, de la promotion de richesse, et que dans « permaculture », il y a culture, tout simplement. Que de ces deux domaines de compétence, on y retrouve des feuilles, de l’eau, des toiles, des matériaux, des couleurs… qu’il faut de la technique, de la patience, de la concentration, qu’on s’en salit les mains et que d’elles nous donnons vie.
-> Parce qu’un jardin demande de la créativité, un grand sens de l’esthétique, que pour planifier ça il faut choper le crayon et esquisser.
-> Parce que les cocottes créent aussi du mobilier de jardin (et des poulaillers, œuf corse!) et que ça s’apparente à de la sculpture si on veut.
> Parce qu’il faut un savoir-bouger proche de la danse pour réussir à se mouvoir dans sa ruche. Sans parler des pas sur pointe entre deux plants pour s’étirer et aller cueillir le fruit mûr au fond du potager sans écraser le reste.
-> Parce que de voir naître d’une graine une plante qui te nourrira, ce ne peut être que de la poésie. (parfois même une aventure avec suspens)
-> Parce que de la culture des cocottes comme de celle dans Bazart, nous nous en nourrissons corps et âme.
-> Parce que c’est l’automne, les arbres commencent à prendre leur couleur feu, qu’à chaque saison la nature nous offre les plus incroyables tableaux qui soient… inspirant au passage mille et un artistes depuis toujours.
Parce que notre Terre est la plus belle œuvre d’art qui soit, et que malgré la saison, les températures restent hautes. Que oui, c’est agréable d’écrire cet article au soleil, mais, personnellement, ça me résonne surtout qu’il faut agir, quitte à jongler avec le mot « culture », mélanger différents arts et ajouter un peu de cocotte dans un agenda culturel… Que cette belle initiative est plusqu’utile et qu’il faut la faire voyager.
Et bien sûr, elles ne comptent pas s’arrêter là nos cocottes… Loin d’être des poules mouillées, elles peuvent aussi, par exemple, te proposer des bassins en aquaponie… Et puis, tant qu’à faire les choses, autant ne pas les faire à moitié : elles peuvent proposer une aide précieuse sur mesure pour les grands projets de micro-ferme et d’éco-hameau.
Je t’encourage bien sûr à aller approfondir tout ça sur leur site et à les suivre… Parce que ces petites poulettes, en plus de t’améliorer la vie, peuvent changer le monde.
SOYEZ CURIEUX…
Le site : http://www.lescocottesurbaines.fr/
Sur facebook : Les Cocottes Urbaines
Petite info au passage : le jury de la 8e édition du concours « Capitale française de la Biodiversité » a élu la Métropole Rouen Normandie « Meilleure intercommunalité pour la biodiversité 2018 ». Clap, clap, clap. Voilà.